sexta-feira, maio 11, 2007

Alain Proust – a la recherche tu ratere perdu

Il n'y a rien comme le désir pour empêcher les choses qu'on dit d'avoir aucune ressemblance avec ce qu'on a dans la pensée. Vvrrroooooaaaaaaa Le temps presse, et pourtant il semble qu'on veuille gagner du temps en parlant de sujets absolument étrangers à celui qui nous préoccupe. Sshhhhoooossshhh. On cause alors que la phrase qu'on voudrait prononcer serait déjà accompagnée d'un geste, à supposer même que, (pour se donner le plaisir de l'immédiat et assouvir la curiosité qu'on éprouve à l'égard des réactions qu'il amènera) sans mot dire, sans demander aucune permission, on n'ait pas fait ce geste. Vaaauuuuoooommm. Quand on se voit au bord de l'abîme et qu'il semble que Dieu vous ait abandonné, on n'hésite plus à attendre de lui un miracle. Swooooosh. La vie nous déçoit tellement que nous finissons par croire que la littérature n'a aucun rapport avec elle et nous sommes stupéfaits de voir que les précieuses idées que les livres nous ont montrées s'étalent, sans peur de s'abîmer, gratuitement, naturellement, en pleine vie quotidienne. Brooooaaaaaww. Puseste-o a dar ratere com a igniçao aposto lol.

2 comentários:

rui jacaré disse...

PUTAIN!

Anónimo disse...

Para Sempre António Cena!